Concevoir les outils de jardin du futur

Growth Assembly

1 Gourd

Alexandra Daisy Ginsberg, Sascha Pohflepp

Quand le coût de l’énergie aura rendu le transport des matières premières et des produits impensable, seuls les populations aisées auront les moyens de s’acheter les biens de consommation traditionnels. La biologie synthétique nous a permis de tirer partie de notre environnement dans le domaine de la fabrication des produits. Codés dans l’ADN de la plante, une partie des composants des produits se développerait dans le système structural même de la plante. Une fois développés, ils seraient vidés comme une noix de sa coquille, prêts à être assemblés. Les magasins deviendraient des serres-usines et les produits seraient vendus là ou ils ont poussé. Les plus gros articles prendraient le temps de pousser et seraient plus chers tandis que les petits seraient plus abordables. Enfin, les services postaux livreraient les sachets de semence pour une fabrication locale.

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Le projet « Growth Assembly » propose de cultiver, à partir de différentes plantes reprogrammées, les parties composant un spray d’herbicide.

Utiliser la biologie pour la production de biens de consommation bouscule les standards industriels ; cela suggère de la diversité et de la douceur dans un monde dominé par une industrie lourde.

Le projet « Growth Assembly » propose de cultiver, à partir de différentes plantes reprogrammées, les parties composant un spray d’herbicide ; une fois récoltées, ces parties sont ensuite assemblées en objet. Le spray d’herbicide devient à son tour un produit essentiel pour protéger ces délicates plantes synthétiques de la nature « naturelle ».