Archiver un monde synthétique futur

Post Natural History

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Vincent Fournier

« Post Natural History » est un projet d’archives encyclopédiques inscrit entre la mémoire et un futur inventé, dans lequel de nouvelles espèces auraient été modifiées pour mieux s’adapter à notre environnement et répondre aux nouveaux besoins des Hommes.

Au début du xxie siècle, les modifications génétiques ont pris deux nouvelles voies. La première est la biologie synthétique, qui combine biologie et ingénierie. La seconde est l’ingénierie tissulaire et la reprogrammation des cellules souches qui mène à la production de nouvelles cellules, nouveaux tissus et nouveaux corps. L’émergence des espèces vivantes issues de la biologie synthétique peut aussi intégrer des nouvelles séquences d’ADN avec des éléments artificiels (métal ou électronique). Ils ont de meilleures propriétés, adaptées aux changements environnementaux et climatiques. Ils font mieux face mieux aux sécheresses, maladies et prédateurs.

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Ces « néo-êtres » peuvent évoluer continuellement pour mieux s’adapter aux différents environnements

Ces nouveaux organismes vivants synthétiques montrent des opportunités inimaginables telles que des meilleures performances en acuité visuelle, des capacités respiratoires augmentées, ou encore une espérance de vie plus longue… Ces « néo-êtres » peuvent évoluer continuellement pour mieux s’adapter aux différents environnements.

La collection « Post Natural History » présente ces deux lignes de la recherche de pointe en création de corps synthétiques, améliorés ou renforcés. Ici, la frontière entre le vivant et l’artificiel est remise en cause. Chaque photographie est accompagnée d’une courte explication scientifique.

Courtesy Galerie Acte2, avec le soutien du Laboratoire Janvier, Paris.